Dans les publications précédentes ICI et ICI, nous avons ajouté un nouveau col, créé une nouvelle ouverture à l’arrière, ajouté des brides de boutonnage et des boutons.
Le devant du col. La tenue du sol dépend de la coube de l’encolure. Celle ci était profonde à cet endroit. C’est parce que c’était le devant auparavant.
La courbe du dos du col peut être plus prononcée, c’est à vous de décider.
L’arrière est plus élaboré que l’avant. On remarque qu’il s’agit d’un col de chemise classique, se rejoignant sur la ligne centrale avant sur laquelle on peut coudre de larges boutons plats.
Il est important de coudre des boutons plats à l’arrière car ils sont alignés le long de la colonne vertébrale. Des boutons à pied peuvent blesser le dos lorsqu’on est assis et qu’on s’appuie sur le dossier d’une chaise.
Pour des raisons évidentes, j’ai laissé les côtés et les emmanchures pour la fin.
La raison est qu’il est plus facile de travailler sur un vêtement “ouvert”. On peut voir que la chemise reste à plat tant que les côtés ne sont pas cousus : ensuite, elle devient un tube, et il est plus difficile de travailler sur des détails comme les cols, les poches.
C’est une astuce à appliquer lorsque vous cousez un vêtement et que vous ne savez pas dans quel ordre assembler les différentes pièces. Garder le vêtement plat le plus longtemps possible.
Enfin, un biais apparent l’emmanchure est une bonne utilisation du tissu secondaire.
C’est ma technique de finition préférée : le biais fait maison. J’ai utilisé un biais double qui couvre le couturage sur ma chemise recyclée précédente, ce qui donne une bordure épaisse.
Une alternative au biais double est la finition standard au biais, mais je l’ai replié sur l’endroit du vêtement pour qu’il soit visible. Ce biais est moins épais que le biais double couvrant le couturage et suit mieux les courbes.
J’ai laissé les liens vers les vidéos pour vous aider à dessiner le col de la chemise.